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CUMA

Bureau

Président : Guy Bosc
Trésorier : David Capoulade
Membres : Stéphane Enjalbert – Sébastien Routhe – Guy Barthes – Michel Féral – Frédéric Baudy

Contacts :
Bosc Guy : tél. 06 13 93 68 20
Capoulade David : tél. 06 28 57 51 06

Buts de l’association :

En 2014, la CUMA de Meljac a 50 ans.
Elle gère un parc de divers matériels agricoles utilisés individuellement ou en entraide ; matériels dont l’amortissement n’est possible qu’en CUMA ou en INTERCUMA.

Dans les années 1960, nos campagnes n’avaient guère évolué.
Pour les jeunes restés à la ferme, relever le défi d’une vie meilleure fut le sujet de beaucoup de réflexions, réunions, voyages d’études.
L’entraide ponctuelle et bénévole existait mais n’était pas préparée à l’arrivée de nouvelles techniques de travail ni à la mécanisation.
La modernisation devenue incontournable nécessitant le recours à l’emprunt exigeait un cadre juridique collectif ce qui ne manquait pas chez certains ni voyant qu’une aventure sans lendemain, de générer certaines réticences.
Entrainé par un technicien agricole et le président local du syndicat Louis Alary, fut créée une des premières CUMA avec l’adhésion de 7 agriculteurs meljacois avides de progrès.
Face au développement galopant des besoins et des techniques, la petite CUMA accueillera dans les années suivantes la quasi-totalité des exploitants meljacois et s’associera à des structures plus importantes telles que la CUMA des Pays du Viaur, sous l’impulsion de Guy Enjalbert et, plus récemment, à la CUMA du Lagast avec Guy Bosc et David Capoulade.
Bien ancrée dans notre environnement, la CUMA de Meljac continue à faire ses preuves demeure un solide appui à la continuité de nos exploitations et participe au maintien d’un lien social durable.

Se sont succédé à la présidence de l’association, depuis son lancement : Claude Alary – Louis Alary – Roland Mazars – Guy Enjalbert – Daniel Tayac – Pierre Bousquet – Jean-Michel Vigroux – Guy Bosc

HISTORIQUE DE LA CUMA DE MELJAC

2025- REGARD SUR SA CREATION

Chez nous, il y a plus de soixante ans, les temps étaient très difficiles, les produits agricoles se vendaient mal ; les «gens de la terre» besogneux, accrochés à leurs traditions familiales étaient peu enclins aux innovations risquées. A Meljac aussi, comme ailleurs, beaucoup de jeunes au retour d'un long séjour en Afrique du Nord, aspirant à une vie meilleure, quittaient la ferme parentale ; !'embauche étant facile pour un travail en ville soit aux mines de Carmaux ou dans la restauration à Paris.

Pour ceux restés au pays de sérieuses réflexions sur leur avenir s'imposaient. Un jeune technicien du groupement de vulgarisation de Naucelle, Monsieur Maugeais trouva à Meljac, avec le soutien de Louis Alary délégué local de la FNSEA, une petite équipe ouverte aux idées d'un mieux vivre à la campagne ; dont Claude Alary ,Clément Bosc , Joseph Albinet , Joseph Alary , Roland Mazars, Fernand Tayac… A l'échelon cantonal, les thèmes dispensés en réunions et voyages d'études (confort à la maison, loisirs , entraide organisée…) changeaient notre regard, stimulant notre volonté d'avancer . De nombreuses sessions de formation amenèrent les jeunes adultes à passer le BTA (brevet de technicien agricole), diplôme nécessaire à l'obtention d'une maigre prime à l'installation.

Les nouvelles façons culturales et récoltes ne furent pas en reste . En Normandie , dans le Lyonnais voire même en Italie, on découvrait que l'herbe aux multiples variétés remplaçait les anciennes prairies naturelles . On appelait cela, la «Révolution fourragère » d'autant plus que s'y développait une méthode de conservation en vert , l'ensilage . Curiosité ? Innovation vraie ?...pouvait-on y croire, était ce possible à notre niveau? En parler en public provoquait la dérision ! En octobre 1963, l’essai d'un petit silo fait à la main s'avérait concluant, d'où la nécessité d'acheter une petite récolteuse pour continuer.

Ce fut le départ de la Cuma : les débuts furent laborieux ; tout se faisait à la fourche sur des silos dit « taupinière » souvent adossés à un mur. Les bennes étaient inexistantes, chacun dut bricoler sa remorque en grande cage ; les surfaces récoltées n'excédaient guère un hectare par jour. Autre difficulté la pénibilité de la distribution dans les étables anciennes inadaptées. Cette longue période de découragement amenant quelques défections, durera jusqu'à l’arrivée de la mécanisation de l'affouragement dans de larges couloirs ou en libre service dans des stabulations et la construction de silos en dur très accessibles ainsi qu’avec l'acquisition de plusieurs matériels indispensables. C’est seulement à cette époque que la « CUMA » prit réellement son essor. Au fil des années les adhésions se multipliaient aidant l’installation des jeunes, évitant aux anciens d'investir en petit matériel à l'approche de la retraite : avec souplesse et persévérance la crédibilité de la Cuma et son assise dans notre commune et aux environs était acquise comme en témoigne les textes de ses vingtième et cinquantième anniversaires.

(Roland Mazars, le 01 mai 2025)

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