Visites virtuelles
A propos des visites virtuelles
Pourquoi les visites virtuelles ne sont disponibles que sur ordinateur et tablette ?
Pour profiter pleinement d’une visite virtuelle, le confort de lecture et la qualité d’affichage sont essentiels. C’est pourquoi nous avons fait le choix de proposer les visites virtuelles uniquement sur les écrans d’ordinateur et de tablette.
Sur un téléphone portable, l’écran est tout simplement trop petit pour offrir une expérience agréable. Les détails deviennent difficiles à voir, la navigation moins intuitive et l’immersion — pourtant au cœur d’une visite virtuelle — se perd rapidement. Plutôt que de proposer une version réduite et frustrante, nous avons préféré garantir une expérience fluide, claire et immersive sur des écrans plus adaptés.
En utilisant un ordinateur ou une tablette, vous bénéficiez d’un affichage plus large, de meilleurs détails et d’une navigation plus confortable. C’est la meilleure façon de découvrir les espaces comme si vous y étiez, en toute simplicité.
Merci de votre compréhension, et bonne visite !
Les visites virtuelles présentées ci-dessous ont été réalisées à l’aide d’un appareil photo reflex Sony Alpha 7II, monté sur une tête panoramique Nodal Ninja NN6.
Elles vous invitent à découvrir, comme si vous y étiez, des édifices emblématiques de Meljac, tels que son église, mais également des lieux typiques de la région ou encore des sites remarquables pouvant être situés en dehors de la commune de Meljac. Chaque visite est pensée pour vous offrir une immersion fidèle et authentique dans ces espaces riches d’histoire, de patrimoine ou de charme local.
Il ne vous reste plus qu'à cliquer sur l'uns des liens ci-dessous pour vous retrouver en immersion dans la visite choisie.
Maintenez la touche gauche de la souris enfoncée et bougez la souris pour changer de point de vue. Vous pouvez également utiliser la molette de la souris pour "zoomer" ou "dézoomer" l'image.
Bonne balade !!
Meljac
Rullac-Saint-Cirq
Notre dame de Roucayrol
Musée matériels agricoles de JPM
Les écoles
La Bastide
Taurines
A propos
Château XIIIème - XIVème siècle situé au cœur du petit village rural de Taurines, commune de Centrès en Aveyron.
À partir de 1981, une association de bénévoles a redonné vie à ce château en collaboration avec les compagnons du devoir qui ont réalisé de véritables chefs d'œuvre : escalier à vis à noyau creux, clé à voûte suspendue, porte monumentale, cheminées...
Forte de cette initiative, les bénévoles de l'association ont organisé au château de nombreuses animations culturelles afin de financer en partie les travaux à réaliser. C'est dans cet élan que furent créées les premières initiatives de diffusion de l'art contemporain dans le département de l'Aveyron. De nombreux et nombreuses artistes ont habité le château par leurs créations comme Claude Clarbous, Victoria Klotz, Nicolas Primat, Delphine Gigoux-Martin, AURÈLE, Michel Cure, Armand Jalut, Grout/Mazéas, Romain Bernini, Virginie Barré, Damien Deroubaix, Françoise Quardon, Baptiste Debombourg, Stéphane Belzère, Daniel Coulet, Arno Fabre, Marion Le Torrivellec, Jérôme Souillot …
Depuis 1985, le château accueille chaque été une exposition d'art contemporain et constitue un véritable lieu artistique en invitant des artistes à se saisir du lieu.
Histoire du château
Au cœur du village de Taurines se dresse une imposante bâtisse dont l’architecture actuelle témoigne de l’évolution au cours des siècles.
Le château fort, construit au XIIIème siècle est un édifice à base carrée avec 4 tours, fossés et pont levis. L'escalier en vis date de cette époque. Le château est possession des Guitard, seigneurs de Taurines dès la fin du XIVème siècle.
Au XVIème siècle, l'édifice est transformé en résidence Renaissance, et en juin 1574, le château qui était fief des Protestants est assiégé, pris et incendié par les Catholiques. La Seigneurie de Taurines passa en 1612 aux mains de la famille des Tubières-Grimoard qui entreprit dès 1616 des travaux de restauration du château avec la mise en place de nouveaux mâchicoulis et d'un parapet.
En 1621, de nouveaux travaux concernèrent deux tours et leurs mâchicoulis. Par la suite les seigneurs de Taurines qui évoluaient parmi les plus hautes strates de la Société délaissèrent le château. Ce fut le début d'un lent abandon qui s'accéléra avec la ruine partielle et les pillages des XIXème et XXème siècles.
On raconte que vers 1830, une tour du château a été démolie pour la construction de l’église de Taurines.
De 1952 à 1981, il a appartenu à plusieurs propriétaires successifs dont l'artiste lyrique américaine Margueritte d'Husse entre 1928 et 1947.
Aujourd’hui, l’ancienne porte du château trône l’entrée du cimetière de Taurines.
Source : https://www.chateaudetaurines.fr/
Notre dame de la Drèche
Notre-Dame de la Drèche
Le vocable de La Drèche comporte peu de mystère : en occitan on distingue dans une vallée la pente exposée au nord dite l’évès et la pente exposée au sud, dite l’adrech. L’emplacement primitif du sanctuaire était, selon certains, une minuscule chapelle sur le talus qui monte d’Albi à Cagnac. Elle pourrait également tirer son nom de la statue de la sainte Vierge, trouvée par des bergers dans un buisson, qui parait tendre la main droite vers ceux qui l’implorent.
Historique
Notre-Dame de la Drêche est une chapelle-église antérieure au XIIe siècle, et remplaçant une autre plus ancienne, rebâtie en 1843 et 1861, bénie en 1863.
Notre-Dame de la Drêche protégea le pays albigeois de la peste en 1409, 1413, 1630, 1631. La ville d’Albi fit le vœu de lui en être toujours reconnaissante.
Cette chapelle fut profanée à la révolution puis vendue ; la statue de la Vierge est sauvée par 2 paysannes qui la cachent sous un figuier le temps de la révolution. Revenu à des jours meilleurs on replaça la statue sur son trône, et les pèlerinages furent nombreux.
La chapelle est devenue église paroissiale en 1811. L’église est située sur les trois communes de Lescure, Cagnac et Albi, et chacune avait sa propre entrée.
Le 8 septembre 1859, au cours d’un pèlerinage, Mgr de Jerphanion, archevêque d’Albi, annonce la reconstruction de l’église de la Drêche. Il charge l’abbé Charles Clausade, missionnaire diocésain de mener à bien cette œuvre. La première pierre est posée le 20 mai 1861, et 2 ans après, l’édifice est terminé.
L’ancienne chapelle est respectée et devient le grand cœur de la nouvelle église. Bâtie dans un style rappelant la cathédrale d’Albi, l’architecte Bodin imagine une structure octogonale, coiffée d’une tour de 50m de haut.
Le Père François-Marie Clausade
Né en 1818 à Lavaur, il fut chassé de sa maison par son père qui refusait sa décision de devenir prêtre. Après sa formation au grand séminaire de Toulouse, il fut ordonné prêtre le 21 mai 1842. Sa piété filiale envers Marie, lui fit dire sa première messe dans le vieux sanctuaire de Notre-Dame de la Drêche.
Après des années au service du diocèse, le père Clausade est nommé missionnaire de La Drêche par Mgr de Jerphanion, évêque d’Albi. Il part alors évangéliser les paroisses du diocèse, prêcher des retraites partout avec grand succès. Avec l’accord et les encouragements de son archevêque, il projette d’agrandir et d’embellir le sanctuaire sans rien sacrifier de ses anciennes murailles. Durant trois ans « le quêteur de Marie » parcours le diocèse tout entier pour récolter des fonds qui financeront les travaux, dirigés par l’architecte albigeois M. Baudin-Legendre.
Durant ses quêtes pour Notre-Dame de La Drêche, le père Clauzade, descendant des hauteurs d’Alban, vit pour la première fois le site de la presqu’île d’Ambialet et les ruines de l’antique prieuré bénédictin. C’est une autre restauration en l’honneur de Marie que projette le missionnaire de La Drêche. Un jour, Notre-Dame de l’Oder consolée de ses ruines deviendra le noviciat et la maison d’études des tertiaires réguliers de Saint-François.
Le père Clausade obtient du pape Pie IX de se faire le restaurateur en France du Tiers-Ordre Régulier de Saint François. Il sera le premier novice du tiers-ordre à Ambialet. Il est rappelé à Dieu en 1900, pauvre, à l’image de saint François.
Les peintures murales
En 1877, le père Léon Valette « par obéissance » à son supérieur le père Clausade, entreprend les peintures murales de l’intérieur de ND de La Drêche. Monsieur Bénézet, peintre Toulousain, crée les 81 cartons de peinture que le père Valette va exécuter fidèlement. Le travail dura 17 ans et fut terminé en 1894.
En se plaçant au centre de l’église, on peut facilement voir les trois séries superposées des tableaux de la nef, ils représentent :
Marie figurée,
Marie dans son histoire terrestre,
Marie glorifiée par les saints.
Les grands pèlerinages à Notre-Dame de La Drêche
À la fin du XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe, Notre-Dame de La Drêche reçoit chaque année des milliers de pèlerins venus de tout le diocèse et des diocèses voisins.
On retrouve par exemple dans le bulletin du diocèse de septembre 1878 : « La Nativité de la très-sainte Vierge, fête patronale de Notre Dame de la Drêche, a été célébrée avec la plus grande solennité dans le béni sanctuaire. On a compté sur la colline plus de trois mille pèlerins…. ».
Toutes les paroisses ont leur date de pèlerinage à la Drêche, avec une affluence accrue durant le mois de mai, mois de Marie Franciscain.
Les trains venant de Carmaux, d’Albi, de Castres… s’arrêtent jusqu’à 4 fois par jour à la petite halte en bas de la côte, et les pèlerins finissent le pèlerinage à pieds au départ du petit oratoire encore présent aujourd’hui, jusqu’au sommet de la colline.
Pendant la guerre, les pèlerinages à Lourdes étant difficiles, la Drêche fut le lieu de rassemblement des malades.
De Notre-Dame de la Drêche au Brésil
En crise avec l’état français qui ordonne l’expulsion des congrégations religieuses, les franciscains partent le 5 mars 1904, pour le Mato Grosso au Brésil.
Le père Hilario, brésilien, aujourd’hui père de La Drêche, nous raconte : « Du Mato Grosso, les pères missionnaires sont partis vers le sud du Brésil vers Sao Paulo, le 11 Février jour de la Fête de Notre-Dame de Lourdes. Mon village d’origine, dans le sud du Brésil s’appelle Sainte-Marie, le Père nous raconte l’histoire de Lourdes et nous dit « on va construire ensemble la grotte de Lourdes, chaque paroissien amènera une pierre et nous prierons pour les vocations. J’ai amené ma pierre … et j’étais le 5e prêtre ordonné à Sao Paulo. ».
Un musée missionnaire relate cette période que vous pouvez visiter dans le couvent de la Drêche.
Source : https://albi.catholique.fr/dame-pays-tarnais/dame-de-dreche/
Albi
Sainte-Cécile, la plus grande cathédrale de brique au monde impose des allures de château fort. A qui pousse la porte, une vision saisissante de couleurs, de peintures, sculptures, statuaires est révélée. La cathédrale Sainte-Cécile d’Albi est le 1er site touristique visité dans la Cité épiscopale inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et aussi dans le Tarn.
La plus grande cathédrale de brique au monde est à Albi
D’où que l’on arrive, par la route de Toulouse, Rodez, Millau, Cordes-sur-Ciel, la cathédrale Sainte-Cécile, est là, comme posée sur la ville, massive et orgueilleuse, dominant les toits albigeois. Regardez-la bien, elle ne se compare à aucune autre.
Son allure austère et défensive est affirmée par ses dimensions :
- 113 m de long pour 35m de large et 30m sous la voûte
- Un clocher tour de 78m de haut terminé en 1480
- 1282/1493 : il aura fallu 200 ans pour bâtir ce vaisseau de brique.
Son allure austère et défensive est affirmée par ses dimensions :
• 113 m de long pour 35m de large et 30m sous la voûte
• Un clocher tour de 78m de haut terminé en 1480
• 1282/1493 : il aura fallu 200 ans pour bâtir ce vaisseau de brique.
La singularité de son style, le gothique dit méridional (XIIIème siècle), son aspect militaire, la distinguent des cathédrales comme Chartres, Reims, Amiens qui lui sont contemporaines. A cette époque, la masse écrasante de la cathédrale et du palais de la Berbie reflètent le pouvoir et l’autorité des Evêques, seigneurs de la ville et leur puissance retrouvée après la croisade contre les Cathares.
ET aussi, la plus grande cathédrale entièrement peinte en Europe
18 500 m² de fresques et décorations en font la plus grande cathédrale peinte en Europe. Elle se lit comme une Bible illustrée. Elle est empreinte du talent artistique des peintres de la Renaissance. Prenez le temps d’observer les couleurs, les motifs géométriques, les trompe l’œil introduisant parfois une note d’humour. Des animaux, des personnages se fondent dans les peintures.
Suivez les piliers du regard, levez la tête vers la voûte et appréciez les décors de style Renaissance italienne sur fond de bleu profond, d’origine minérale, réalisés en 3 années de travail seulement (1509/1512).
- Des peintures saisissantes,
- Une visite virtuelle pour approcher les détails des peintures
Le Grand Orgue
C’est sous le Grand Orgue que se tient la plus ancienne représentation du Jugement Dernier du XVème.
Cet instrument majestueux surprend par ses dimensions (16,40 m de large et 15,60 m de hauteur).
Placé au sommet de la fresque du jugement dernier, au-dessus du chœur et de l'autel (et de ce fait face à l'assemblée), il se laisse contempler dans l'environnement luxuriant des peintures de l'édifice.
Mais, découvrons un peu son histoire... Il est l'oeuvre de Christophe Moucherel qui en a assuré la construction de 1734 à 1736. Il comprend alors quatre claviers (positif, grand-orgue, récit, écho) et pédalier. Le facteur réalise un buffet somptueusement décoré de statues d'angelots jouant divers instruments de musique.
Cet instrument sera ensuite remanié par plusieurs facteurs d'orgues :
- François et Jean-François l'Epine : ajout de jeux d'anches en 1747
- Joseph Isnard : Ajout d'un cinquième clavier (clavier de bombarde). Celui-ci reçoit une batterie de jeux d'anches et d'un cornet de cinq rangs, travaux effectués en 1778-1779
- Antoine Peyroulous : ce facteur d'orgue toulousain, en 1825, effectue une nouvelle répartition de certains jeux permettant des effets de nuance entre les différents claviers. L'orgue subit ensuite une "mise-au-goût du jour" à l'époque romantique. Il perd alors son caractère d'origine . A partir de 1950, son état de fonctionnement est préoccupant. Après plusieurs années de réflexion qui ont permis de découvrir l'origine ancienne du matériel (tuyauterie en particulier), la décision est prise de restaurer l'orgue et non de le reconstruire.
En 1977, Bartoloméo Formentelli est désigné pour assurer cette restauration qui va consister à reconstruire l'instrument de Moucherel en y intégrant les modifications de l'Epine, Isnard et Peyroulous. L'inauguration a lieu en 1981. Durant l'été 1996, B. Formentelli a effectué un grand relevage : démontage, dépoussiérage, accord général et ajout de la seconde flûte de pédale. Avec ses cinq claviers (de bas en haut, on trouve positif, grand-orgue, bombarde, récit, écho), cet instrument est une mécanique complexe.
Le Choeur des Chanoines
Une clôture de pierre blanche, véritable dentelle de pierre, sépare la cathédrale en deux parties : la nef et le chœur. Au-delà de l’écran de pierre, se trouve le chœur de chanoines, une véritable église dans la cathédrale. Le déambulatoire, (couloir entourant le grand chœur), présente des statues de pierre ciselées par des Maîtres bourguignons.
Appréciez attentivement tous les détails des vêtements, les traits des visages, les plis de la peau… un coup de baguette magique pourrait leur donner vie. Notez bien que ces 200 statues en font la statuaire la plus importante de France pour la fin du Moyen-Age.
Qui est sainte Cécile ?
Sainte Cécile est vénérée à Rome depuis au moins la fin du Ve siècle et son culte semble s’être répandu dans l’Albigeois dès le haut Moyen Âge. Qui est donc cette sainte invoquée par les chrétiens depuis si longtemps et qui est la patronne de la cathédrale d’Albi ?
Une martyre romaine du IIIe siècle
Issue d’une famille noble, Cécile vit dans la capitale de l’Empire romain au début du IIIe siècle. Chrétienne, elle y subit le martyre en raison de sa foi vers l’an 230, sous la persécution d’Alexandre Sévère.
Si sa biographie est rapportée par des traditions dépourvues de garantie historique, son existence ne fait guère de doute. Dès 496, en effet, sainte Cécile est vénérée par l’Église de Rome comme vierge et martyre. Une église placée sous son patronage est édifiée à l’emplacement de sa maison, sa fête est fixée au 22 novembre dans le calendrier liturgique et son nom est inséré dans le canon de la messe : preuves que la dévotion populaire accorde une grande importance, déjà à cette époque, à son témoignage de foi.
Le récit de la vie de Cécile est emprunté aux Passions qui regroupaient les vies édifiantes des martyrs des premiers siècles. On s’en inspire pour les saints que l’on désire honorer. D’après les Actes de Cécile (vers 500), repris par le dominicain Jacques de Voragine dans sa Légende dorée (vers 1261-1266), Cécile appartient à l’illustre famille aristocratique des Caecilii. Élevée dans la foi chrétienne, jeune fille fervente, charitable et lumineuse, elle fait vœu de virginité. Mariée de force à un païen du nom de Valérien, elle convainc son mari de partager son vœu. La nuit même de leurs noces, Cécile lui déclare qu’un ange veille sur sa virginité. Désireux de voir cet ange, Valérien décide de se faire instruire dans la foi chrétienne. Il est baptisé par le pape Urbain Ier. Son frère Tiburce le suit dans sa démarche.
Alerté par le zèle des deux frères convertis, qui s’emploient à offrir aux chrétiens martyrisés de Rome une sépulture digne, et bien sûr par celui de Cécile, le préfet Turcius Almachius les fait arrêter. Tandis qu’il relâche Cécile en la plaçant sous surveillance dans sa maison, il fait emprisonner puis condamner à mort Valérien et Tiburce. Édifié par la foi et l’attitude des deux frères lors de leur exécution, Maxime, leur geôlier, se convertit à son tour. Comme Valérien et Tiburce, il meurt pour sa foi.
Séquestrée dans sa maison, Cécile n’en poursuit pas moins sa mission de catéchisation des Romains qui embrassent le christianisme. Le Pape y vient régulièrement enseigner et baptiser. De nouveau dénoncée, Cécile est traduite devant la justice du préfet de Rome. Comme elle refuse de “sacrifier aux idoles”, autrement dit d’abjurer le christianisme, elle est condamnée à être ébouillantée, mais les vapeurs ne parvenant pas à l’étouffer, on décide de la décapiter. Le bourreau s’y reprend à trois fois sans y réussir, laissant visibles trois blessures au cou (que l’on retrouve sur le gisant de la sainte). Selon la tradition, sous les coups de hache, Cécile entend une mélodie venue du ciel – le chœur des anges -, qu’elle se met à fredonner. Voilà pourquoi elle deviendra la patronne des musiciens. Finalement elle meurt au bout d’une agonie de trois jours.
Auparavant elle fait don de tous ses biens aux pauvres, excepté sa maison qu’elle lègue au pape Urbain Ier, en lui demandant de la transformer en église. C’est aujourd’hui l’église Sainte-Cécile-du-Trastevere à Rome, où sont vénérés les restes de la sainte. En effet, initialement déposée dans les catacombes de Saint-Calixte, sa dépouille repose dans la crypte de cette église depuis 821, par suite de son transfert ordonné par le pape Pascal Ier.
La patronne de la cathédrale
Le culte à sainte Cécile semble avoir été introduit dans notre région au haut Moyen Âge par les Wisigoths. Pour mémoire, ces derniers arrivent de Rome en Gaule narbonnaise en 413 et font de Toulouse la capitale de leur royaume en 418. Pour des raisons obscures, la liturgie wisigothique accorde une place notable au culte à sainte Cécile. Il est significatif de constater que, dans les régions acquises par les Wisigoths (le Minervois, les Corbières, le Roussillon, la Catalogne…, en plus du Toulousain et de l’Albigeois), la densité d’églises dédiées à sainte Cécile est beaucoup plus importante qu’ailleurs. À cette époque la Civitas albigensium, la Cité albigeoise, est déjà le siège d’un évêché (depuis au moins 405) et abrite dans ses murs une église épiscopale. Comme toute église-mère, elle se doit d’être placée sous le patronage d’un saint ou d’une sainte.
Si la première mention de la dédicace de la cathédrale d’Albi à sainte Cécile ne date que des années 920, les historiens s’accordent à penser que ce vocable pourrait remonter aux origines.
Et si la présence de reliques de la sainte est attestée pour la première fois à Albi vers 1130 (ossements et linges ayant touché son corps), il est vraisemblable que cette présence soit antérieure. À ces vénérables reliques s’en ajoutent d’autres en 1468, concédées par le pape Paul II à l’évêque d’Albi de l’époque, le cardinal Jean Jouffroy, en 1466. Ces précieux restes (radius du bras gauche et maxillaire inférieur de la sainte, morceau d’étoffe teint de son sang, partie de sa robe, fragment du suaire mis par le pape saint Urbain Ier autour de son corps et frange du tapis sur lequel la dépouille de la martyre repose dans son tombeau) sont conservés dans la châsse-reliquaire réalisée par l’orfèvre parisien Placide Poussielgue-Rusand en 1887 à la demande de Mgr Jean-Émile Fonteneau, archevêque d’Albi.
Cette châsse, actuellement placée dans la chapelle du Christ pour la vénération des fidèles, est chaque année portée en procession à la messe solennelle de la fête de sainte Cécile, le dimanche le plus proche du 22 novembre.
L’église de la Madeleine (XIXe siècle) au large parvis arboré fut construite sous le Second Empire pour remplacer l’ancienne église du Griffoul, selon les plans de l’architecte Rivet de Toulouse. À cette époque, l’église de la Madeleine de Paris venait d’être terminée (1842). Les paroissiens de la Madeleine d’Albi chercheront à faire de leur église une « imitation » de la Madeleine de Paris dont les plans dataient de 1810. Ceci peut expliquer le style de notre église plutôt « Premier Empire », assez inattendu au beau milieu du XIXe siècle.
La façade présente une double colonnade, d’ordre dorique à l’étage inférieur, ionique à l’étage supérieur. Cette façade était initialement aveugle. Les emplacements des verrières actuelles devaient être occupés par des niches comme celles qui subsistent à l’étage supérieur. La croix de fer qui se trouve sur le parvis devait occuper la niche centrale de l’étage supérieur.
Jusqu’en 1860, l’intérieur de l’église est resté intégralement blanc, sans peintures murales ni vitraux. Maître autel, chaire en marbre blanc, quelques tableaux et statues, le grand crucifix, les stalles et des éléments d’autels latéraux récupérés dans l’ancienne église étaient les seuls ornements auxquels s’ajoutaient les tableaux du chemin de croix offerts par le curé Robert en 1852.
À partir de 1860, d’importants travaux d’embellissement sont réalisés, en particulier sous l’égide du curé Michaud (curé de 1859 à 1890).
Les peintures murales
En 1861, la décoration intérieure de l’église est principalement due à Alexandre Denuelle. On lui doit la peinture de la voûte en couleur azur avec semis d’étoiles, les peintures des colonnes en faux marbre et dorure des chapiteaux.
À chaque travée on note le monogramme « SM » (Santa Magdalena) ; dans les entablements de la colonnade à la naissance des arcs est peint le vase de parfum.
La fresque de l’abside
Sainte Madeleine étant la patronne de l’église, le fond de l’abside devait naturellement lui être consacré. La scène se passe à la fois sur terre et dans le ciel. Au centre, sainte Madeleine, portée par deux anges. Sa main droite, serrée contre sa poitrine, tient le vase de parfum, la main gauche est levée. Ses cheveux blonds sont épars et flottent sur ses épaules. Vêtue d’une robe jaune (lors des restaurations en 1965 sa robe a été repeinte en bleu) et d’un manteau bleu. Sainte Madeleine, d’une extrême beauté, est en extase. De ses yeux tournés vers le ciel, elle contemple le Christ qui la regarde les bras tendus. À sa droite, la sainte Vierge et à sa gauche, saint Jean tenant une croix. Au-dessous, dans un paysage éclairé par les dernières lueurs du soleil couchant saint Maximin. À gauche saint Lazare contemple l’entrée de sainte Madeleine dans les cieux. Cette vaste composition comprend une vingtaine de personnages de 3m de hauteur. Sous la fresque, se trouve la citation de Luc : « REMITTUNTUR EI PECCATA MULTA QUONIAM DILEXIT MULTUM » : il lui sera beaucoup pardonné parce qu’elle a beaucoup aimé.
Le grand orgue
Il a été construit en 1887 par la prestigieuse maison Théodore Puget Père et Fils de Toulouse. Il avait à l’origine 15 jeux et fut porté à 22 jeux en 1898. L’instrument n’a pas été modifié depuis, et reste donc un témoin extrêmement précieux de la grande facture d’orgues du XIXe siècle. Le buffet à deux corps, style baroque, est d’une grande élégance (orgue classé monument historique).
Le maître autel et l’ambon
Construit en 1965 avec les matériaux de l’ancien autel, il est en marbre de Carrare. À noter, le très beau médaillon du visage de sainte Madeleine qui décore la face de l’autel. À cette même époque, la chaire a été supprimée et le marbre a été utilisé pour réaliser l’ambon.
D’après un dépliant de la Ville d’Albi
Le grand crucifix
Classé monument historique, il a repris en 1964 la place qu’il tenait jusqu’en 1904, avant l’installation de la statue monumentale de sainte Madeleine. Le Christ en bois peint date de la limite entre le XVIe et le XVIIe siècle, le socle de la croix est un ancien pied de lutrin.
Les six stalles
En deux groupes de trois sièges disposés de chaque côté du chœur datent du XVIIIe siècle. Noter les têtes d’anges qui supportent les miséricordes. La paroi du prie-dieu est composée de panneaux sculptés : croix, nuée, encensoir, ciboire, calice, Sacré-Cœur. (Classées monument historique)
La draperie pourpre qui entoure le chœur était autrefois décorée de médaillons d’or aujourd’hui effacés, mais dont on distingue encore la trace.
Le carillon
Le clocher (octogonal sur base carrée) qui le loge est construit en brique. Nous sommes ici en présence d’un carillon intéressant, issu dans son intégralité de la fonderie JB POUCEL. Il est regrettable que le clavier manuel ait disparu.
Parmi les nombreux livres qui relatent l’histoire d’Albi, rares sont ceux qui évoquent le quartier séparé du centre-ville par le Tarn. Autrefois appelé Bout-du-Pont, la Madeleine nous livre dans le bel ouvrage de Martine Chabrillat les secrets de son histoire.
L’ouvrage proposé par Martine Chabrillat, en étroite collaboration avec le Père Jean-Marc Vigroux, le carillonneur Jean-Pierre Carme et l’organiste Jacques Schwarzentruber nous offre un parcours richement illustré dans l’église et ses environs, permettant au lecteur de découvrir la riche mémoire religieuse de ce faubourg, d’entrer en communion avec tous ceux qui ont nourri cette histoire et de participer à la vitalité actuelle de la paroisse.
Photos en détail et explications des vitraux, visite du clocher et de l’orgue, reproductions de plans historiques de l’église et du quartier, présentation des deux monastères de femmes et d’hommes, aujourd’hui en partie disparus, le monastère de la Visitation et le couvent des Capucins… Ce livre nous fait découvrir les mutations progressives du faubourg et de l’église Sainte-Marie-Madeleine dont il tire son identité.
La collégiale Saint-Salvi fait partie des plus vastes églises romanes de l’Albigeois. A deux pas de la cathédrale, ce monument complète la visite historique du Vieil Alby. Poussez la curiosité en haut des escaliers, le cloitre est là niché au cœur de la vieille ville.
La collégiale romano-gothique
La collégiale Saint-Salvi, du nom du 1er évêque de la ville d’Albi au VIème siècle, se dresse fièrement depuis le XIème siècle, située à l’angle de la place Sainte-Cécile. Dès le XIème siècle, les bases d’une église de pierre blanche furent jetées à l’emplacement présumé du tombeau de Saint Salvi. Remarquez le mélange de pierres et de briques coïncidant avec le changement de matériaux du XIIIème siècle. Il est possible de lire directement sur le bâtiment les diverses phases architecturales et le passage du roman au gothique. Le clocher côté rue Mariès, est coiffé d’une tourelle en échauguette que l’on appelle “gacholle“, en occitan gachar signifie regarder, surveiller. Elle permettait de surveiller les personnes qui se présentaient aux remparts de la cité. A l’opposé, se trouve la tour monastique Plusieurs quartiers d’Albi possédaient leur propre gâchole.
A voir dans la collégiale
- six grandes toiles offertes par les consuls d’Albi en 1725 relatent la vie de Saint-Salvi et l’histoire de la Ville.
- Au fond de l’église, sous l’orgue Moucherel, un ensemble de sculptures, en bois polychrome, « le christ aux liens » sont surprenantes de détails et de couleurs.
- Acheter en ligne le CD Ciné’Orgues : Titanic, Harry Potter, Star Wars… Les grands classiques de la musique de film prennent une nouvelle dimension grâce à l’orgue majestueux de Saint-Salvi à Albi.
Le Cloitre et son jardin
Ce cloître Saint-Salvi, construit en 1270, est un petit havre de paix où le silence règne. Il est comme une invitation à la quiétude, à l’observation… Les portes que l’on repère sous les galeries donnaient directement sur les cellules des chanoines, elles sont transformées en lieux d’habitation. L’aile restante du cloître et les arcades romanes sont associées à des chapiteaux gothiques sculptés de personnages, d’animaux ou de végétation.
Le carillon de Saint-Salvi
Il se compose de 8 cloches installées en 1959 par la fonderie Paccard d’Annecy. Toutes les cloches, installées au même niveau sur un beffroi de bois à trois travées, peuvent sonner à la volée. Il est le maitre du temps du centre historique ponctuant la journée en marquant 8h, 12h15, 15h et 19h. Il a une quarantaine de morceaux à son répertoire. Ses airs résonnent ainsi dans le centre historique.
Ecouter le carillon
A proximité d’Albi, le Carillon de la Drèche et ses 31 cloches en impose. Tous les dimanches à 16h, le carillonneur joue en direct.
La place Saint Salvi
Au chevet de la collégiale, se trouve la place Saint-Salvi qui était au Moyen-Age une place commerçante. Les arcades qui bordent la place permettaient d’ailleurs de s’abriter par temps de pluie. Cette placette légèrement retirée du flot de la rue principale est un petit cocon où l’on peut se reposer, se restaurer, écouter des concerts du festival place aux artistes en été. A l’issue des couverts, un passage permet de rejoindre le cloitre Saint Salvi.
Dans sa lettre pastorale du 24 février 1869 Mgr Jean-Paul-François-Félix Lyonnet décida : “Au vu de l’extension de la ville d’Albi, pour répondre aux besoins religieux de ces familles éloignées de Sainte Cécile et de Saint Salvy, de doter ces nouveaux quartiers d’une église paroissiale. Il fit un appel… en faveur d’une église qu’on se propose d’élever à la gloire de saint Joseph » ?. […]
Le choix de l’implantation de l’église ne fut pas facile à faire : les uns la voulant vers le chemin des Planques, les autres vers le chemin de Lacaune ! M. Tarroux, conseiller honoraire de la cour impériale de Toulouse, ayant eu connaissance du projet, écrivit qu’il mettait à la disposition de Mgr Lyonnet le terrain nécessaire avec une réduction considérable de prix. Le conseil municipal refusa de cautionner la subvention demandée. Les souscriptions et les offrandes des fidèles d’Albi et de tout le diocèse ainsi que le patrimoine de l’archevêque permirent le lancement de la construction.
L’architecte albigeois M. Bodin-Legendre, déjà connu pour d’autres œuvres (l’église Notre-Dame de Mazamet, le sanctuaire de Notre-Dame de la Drèche) eut la mission de concevoir le plan.
Mgr Lyonnet posa et bénit la première pierre le jour de la fête du Rosaire le 7 octobre 1869. La construction fut retardée à cause de la guerre de 1870.
[…] L’église est orientée sud-est nord-ouest d’une longueur de 65 mètres, de 22 mètres de large et 25 mètres de haut. La nef proprement dite a 9,40 m de largeur sur une longueur de 35 mètres.
Elle est coupée par des transepts de 30 mètres de long terminés par des chapelles, ce qui donne au monument la forme d’une croix latine. Les collatéraux de 10,60 mètres de hauteur se terminent en traversant les transepts par des chapelles absidiales reliées au sanctuaire par des arcatures en axe de piliers. Les voûtes de ces chapelles formées de sections sphériques reposent sur des diagonaux et des formerets. Les arcs-doubleaux sont tracés suivant une courbe plein cintre accusant la pureté du style La poussée de ces arcs est contrebalancée par des contreforts dont la forme et la dimension ne changent en rien l’aspect extérieur du monument et n’arrête pas la pénétration du jour à l’intérieur par les baies qui éclairent les chapelles. Le constructeur a employé les matériaux à sa portée : les colonnes, les piliers et les arcs-doubleaux sont construits en brique et pierre blanche du pays provenant de la carrière du bois de la Rose à Cestayrols. Les tailleurs de pierre sont les frères Florac de Cestayrols. Les murs sont construits en moellons pour des raisons économiques. […]
Les vitraux sont sortis des ateliers de Joseph Villiet de Bordeaux, celui du milieu du chœur représente Mgr Lyonnet offrant à Dieu l’église Saint-Joseph.
La sculpture des frises, chapiteaux et corniches fut confiée à Édouard Nelly, artiste qui a œuvré à Sainte-Cécile, Saint-Salvy et Carmaux. Il devait aussi, d’après le plan initial, poser trois statues (saint Joseph, Constantin et Charlemagne) surmontant les trois pignons dominant la galerie du porche. […]
La chaire a été sculptée par un ouvrier de Paulin, M. Laclau. Elle a été adossée à un pilier de la nef face à celui qui porte la croix.
Le portail devait être flanqué de deux puissants clochers surmontés de deux flèches. En 1885, seul le clocher de droite a été élevé jusqu’à la base de la flèche qui devait le surmonter ; le clocher de gauche n’a pu être exhaussé et est resté inachevé.
Le clocher de droite renferme quatre cloches. La première qui a été installée, la plus petite, sonne les offices. Les trois autres furent créées par la maison Farnier de Robécourt dans les Vosges et bénites le 3 août 1885 par Mgr Fonteneau.
La première en mi porte le nom de Marie-Joseph-Édouard, son parrain est Maurice Ichier, sa marraine Blanche de Laportalière.
La deuxième en sol porte le nom de François-Hilaire, son parrain est François Soulié, sa marraine Euphrasie Bouyssou.
La troisième en si bémol porte le nom de Louise-Joséphine, son parrain est Émile Cazals, sa marraine Marie-Louise Vanwetter.
L’orgue, construit sur le jubé de la cathédrale Sainte-Cécile à partir de 1864 par Thibaut Maucourt, originaire de Maubeuge (Belgique) où il fit son apprentissage durant 8 ans à la maison Cavaillé-Coll et établi à Albi suite à son mariage, a été cédé le 16 octobre 1885 pour la somme de six mille francs à la paroisse Saint-Joseph par la cathédrale…
L’ornementation de l’intérieur et plus particulièrement du chœur s’est déroulée en 1900. Les fresques de genre florentin primitif, peintes, représentent l’Adoration des bergers et la mort de saint Joseph d’un côté… et de l’autre la fuite en Égypte et la Sainte Famille à Nazareth. Elles sont l’œuvre de l’artiste bien connu Henry E. Delacroix.
[…] Le 11 octobre 1962 avec le concile Vatican II, s’ouvrait une nouvelle ère de l’évangélisation et de ce fait un nouvel aménagement du sanctuaire, confié au Père Ephrem Socard d’En Calcat.
L’entreprise de maçonnerie Jean Castié d’Albi assura la mise en place du maître-autel en granit, œuvre de Fernand Marty de Lacrouzette. Il s’élève sur les fondations de l’ancien autel, sur un dallage d’ardoises venant des Établissements Séguier de Lacaune. Quant au marbre rouge incarnat du bas du sanctuaire il provient des Établissements Guilhaumon de Saint-Pons de Thomières. L’électrification et la sonorisation ont été effectuées par l’entreprise Rigaud d’Albi.
La chaire a été supprimée mais certaines sculptures sont conservées dans la sacristie de Saint-Joseph. D’autres ont servi à l’ambon de la chapelle Saint-Martin. La réalisation de l’ambon de l’église Saint-Joseph est l’œuvre de Robert Marty d’Albi.
À l’arrière droit du sanctuaire, l’autel du Saint-Sacrement a été sculpté dans les ateliers de l’abbaye d’En-Calcat dans de la pierre blanche du Gard. Il représente au centre l’Adoration de l’Agneau entouré par le sacrifice d’Abraham et le sacrifice de Melchisedech. Sur le pilier auquel il est adossé repose une tapisserie, mosaïque de laine, œuvre de Fabrice de Saint-Vincent de Varen (Tarn-et-Garonne) […]
Le tabernacle du Saint Sacrement en bronze ainsi que la croix de l’autel majeur sont l’œuvre de M. Guérin de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne). La consécration de ce nouveau sanctuaire fut solennellement célébrée le 19 mars 1961 par Mgr Marquès archevêque d’Albi pour l’autel majeur dédié à saint Joseph et par Dom Germain Barbier, osb, abbé d’En Calcat pour l’autel du Saint Sacrement dédié à Notre Dame.
Extrait d’une plaquette disponible au secrétariat de Saint-Joseph.
Arthès
Histoire ancienne et fondation
L’église Saint-Pierre, véritable gardienne du temps, a des racines qui plongent dans le passé d’Arthès. Témoin des évolutions de la foi chrétienne, son histoire est un témoignage des générations passées. Les archives historiques pourraient révéler des détails passionnants sur la fondation de l’église, les personnalités qui ont contribué à sa construction et les évènements qui ont laissé leur empreinte.
Architecture élégante et traits artistiques
L’architecture de l’église Saint-Pierre séduit par son élégance. La façade extérieure, les clochers, et les détails sculptés sont autant d’éléments qui reflètent le savoir-faire artistique de l’époque de sa construction. A l’intérieur, les visiteurs seront émerveillés par des éléments artistiques tels que des autels finement décorés, des vitraux lumineux, et des sculptures qui racontent des histoires bibliques. Chaque détail architectural offre une immersion dans l’art sacré.
Particularités spirituelles et vie paroissiale
L’église Saint-Pierre n’est pas simplement un lieu de culte, mais un lieu vibrant de vie paroissiale. Les célébrations liturgiques régulières, les moments de prière, et les évènements spéciaux créent une atmosphère de communion spirituelle. Les objets liturgiques spécifiques à l’église, les traditions locales, et les pratiques de dévotion ajoutent une dimension spirituelle unique à l’expérience des visiteurs.
L’engagement de la communauté dans des œuvres caritatives, éducatives, et sociales souligne le rôle central de l’église en tant que pilier positif dans la vie quotidienne d’Arthès
Rouffiac
Castelnau de Lévis
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